Un peu d’histoire

Le Patrimoine du GREZES-HERMINIS

L’origine des hameaux

Les Temps préhistoriques

La Préhistoire est la très longue période qui a précédé l’apparition de l’écriture; elle a commencé il y a des millions d’années avec l’utilisation d’outils très simples par les premiers hommes.  Les premiers habitants de notre région vivent en nomades de chasse et de cueillette; leurs outils sont en pierre taillée, en os ou en bois de renne. Quelques milliers d’années avant notre ère, ils se sédentarisent : groupés en villages, ils deviennent des agriculteurs, des éleveurs, tissent, fabriquent des céramiques et travaillent les métaux.

L’Antiquité

On appelle « Antiquité  » la période qui va de l’apparition de l’écriture au Proche-Orient, vers 3000 avant notre ère, à la chute de l’empire romain d’Occident en 476.

Notre région est un carrefour de civilisations :

L’occupation étrangère la plus importante est celle des Romains; en 118 avant Jésus-Christ, bien avant la conquête de la Gaule tout entière, les Romains créent une colonie autour de l’embouchure du fleuve ATAX, nom primitif du fleuve Aude.

Le long du littoral et vers l’Aquitaine , les Romains tracent des routes et fondent de nouvelles colonies : Carcasso (Carcassonne), Eburomagus (Bram), Sostomagus (Castelnaudary).

Les campagnes sont partagées en grands domaines agricoles, les fundi, avec, au centre , la demeure du maître ou villa ornée de fresques et de mosaïques.

On y cultive le blé, l’olivier, et la vigne qui produit des vins réputés. La main d’œuvre est en partie constituée d’esclaves. Au IIIè siècle, le Christianisme venu d’Orient apparaît dans notre région : St Paul-Serge est le premier évêque de la communauté chrétienne narbonnaise.

Le Moyen-Age

Le Moyen Age est la période intermédiaire entre l’Antiquité et l’époque moderne.

Les historiens le font aller de la chute de l’Empire romain d’Occident, en 476, à la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb en 1492.

Depuis la période romaine , les populations de nos campagnes vivaient sur les grands domaines ‘ les latifundiae’ lentement transformés aux VIè et VIIè siècles en toutes petites paroisses rurales avec leur église, leur cimetière, et dont on retrouve encore dans les vieux compoix les anciens noms gallo-romains : c’est ainsi qu’autour de Carcassonne, il y avait St Jean de Seilhes (Auriac), St Martin de Parsan (Montredon), St Jean de Salvaza (Salvaza).

Ces hameaux ont aujourd’hui disparus et sont devenus de simples propriétés rurales.

L’Empire romain, très vaste, vit en permanence sous la menace des peuples barbares qui se pressent sur ses frontières; les invasions germaniques des IV è et V è siècles accélèrent sa décomposition, seuls les Wisigoths se fixent dans la région (413) et Narbonne devient la capitale de la Septimanie ou Gothie.

L’ Aude , province de l’immense royaume wisigoth qui s’étend du sud de l’Espagne à la Loire et au Rhône, connaît les dévastations liées au passage des Vandales, des Suèves et des Alains.

Les campagnes, où s’installe l’insécurité, sont désertées par leurs habitants qui cherchent refuge sur les hauteurs ou dans les villes.

Sous le règne de Charlemagne, (768-814) notre région retrouve la paix, et se voit désormais placée sous le double pouvoir de comtes et d’évêques résidant à Carcassonne et à Narbonne.

Leurs actes sont contrôlés par des délégués du Souverain Franc, les Missi-Dominici.

En 778, Charlemagne , suite à une guerre contre les Wisigoths dont il triompha , fonde un prieuré à Grèzes ou plutôt Grazanis: petit monastère de 5 à 6 religieux de l’ordre de St Benoît; un hôpital, un dispensaire, et une école sont rattachés à ce prieuré, les moines dispensent les soins et l’enseignement à la population ; ce prieuré était nanti d’un puits et de plusieurs silos.

Charlemagne, dans le but d’imposer partout la foi catholique et de remettre en culture les campagnes abandonnées au cours des siècles précédents, favorise la création d’abbayes – ( Montolieu, St Papoul, St Hilaire, Alet, Caunes, St Polycarpe, Lagrasse )-, à la fin du VIIIè siècle et au début du IXè siècle.

Charlemagne donne l’exemple en faisant beaucoup de dons : grâce à ses donations et à celles des comtes, les abbayes se développent.

En 949, la Villa ERMENUNTIS, – Herminis- , située entre Caux et Carcassonne , est remise dans un acte de donation d’Arnold, comte de Carcassonne, à l’abbaye de Mallart qui n’est autre que le monastère de Montolieu.

A la mort de l’empereur Charlemagne, commence le déclin du vaste empire.

Le X ème Siècle

Au début du Xè siècle, les carolingiens n’ont plus d’autorité sur le midi, et les comtes, désormais indépendants, se transforment en puissants

Seigneurs locaux assurant la protection des populations : ce sont les débuts de la féodalité.

Le XI ème Siècle

A partir du XIè siècle, tous les seigneurs sont unis par les liens de la féodalité; les plus forts , les Suzerains, assurent la protection des plus faibles, les vassaux auxquels ils attribuent un fief , (des terres ) , en échange de leur fidélité et de leurs services.

Herminis est composé de quatre fiefs : Bellissens, Colombiès, Lapujade, Marrel.

En 1085, Pierre II, Evêque de Carcassonne, accepte la donation faîte par Emmengarde, vicomtesse de Béziers, et son fils Bernard, des dîmes de toutes les Seigneuries possédées dans le comté de Carcassonne, à savoir : Couffoulens, Preixan, Leuc, Arzens, et Grèzes qui devient une dépendance de la baronnie de Couffoulens et plusieurs Seigneurs se succèdent :

  • 1256 : famille Jordain de St Félix, puis Guillaume Peisson, De Gelas, d’Entraigues, De Calvières, et De Castanier-Poulpr
  • 1371 : Noble Guillaume de Voisins, avoue tenir du Roy, suivant les coutumes de France, dans la chatelenie de Montréal… le lieu de Grèzes ..
  • 1388 : Noble Jean de Voisins, fils et héritier de Guillaume et de Delle Delphine de Leuis …

Au point de vue économique , l’enrichissement de la société après l’an 1000 favorise l’épanouissement d’une civilisation brillante et originale.

Notre région est ouverte à de multiples influences et l’esprit de tolérance qui y règne permet aux idées intellectuelles et artistiques les plus diverses de s’exprimer : c’est l’époque des troubadours, des poètes, de la langue d’Oc.

L’art religieux, témoin des progrès de la foi chrétienne , connaît un essor sans précédent : l’Aude se couvre d’églises de style roman: Grèzes ou plutôt GRAZANIS voit bâtir son église.

Cette prospérité économique et culturelle fait que dans le nord de la France s’est constituées des bandes de jeunes désoeuvrés qui, par milliers, pillent ; l’une de ces bandes appelée « les Pastoureaux » s’abat sur notre région et la dévaste.

Pour s’en défendre , Trencavel et les seigneurs lèvent une armée. Les pillards sont cernés et arrêtés à Herminis.

A la demande de la population, ils sont pendus (des fouilles permettront bien plus tard, de retrouver des ossements dans un champ proche de la maison de Mr Pannier). Mais se répand dans notre région une doctrine religieuse venue d’Orient : le Catharisme ou Albigéisme car Albi en est un des principaux foyers.

En l’an 1201 Béranger de Oth est ordonné évêque de Carcassonne.Défenseur ardent du Christianisme , il combattra farouchement l’hérésie.

Le jour de Pentecôte 1203, en l’église St Nazaire (cité de Carcassonne), rappelant la vraie doctrine, il se laisse emporter par son tempérament impulsif et critique la foi Cathare, allant même jusqu’a proférer des menaces divines. Bousculé, jeté hors de l’Eglise par les Hérétiques, il trouva son salut dans la fuite, traversa la campagne carcassonnaise et se réfugia à St Jean de Grèzes qui appartenait à une famille de petite noblesse. Aidé par les religieux du prieuré de Grèzes, il y restera cinq ans. Le Vicomte de Trencavel lui interdit, par un Edit, l’accès de son église de St Nazaire. Avec l’assassinat de Pierre de Castelnau, il sera une des causes de la Croisade contre les Albigeois.

En Juillet 1209, passent à Grèzes l’armée des croisés venant de Béziers pour assiéger Carcassonne.

Au lendemain de la Croisade contre les Albigeois, notre région devient française, entièrement soumise au Roi de France représenté par un sénéchal installé à Carcassonne.

XIV et XVème Siècles

Notre région, comme toute l’Europe occidentale, est touchée par une série de fléau: disette, famines, intempéries; le trafic du grain est réglementé.

En 1348, l’épidémie de peste noire apportée dans les ports méditerranéens par des navires venus d’Orient, enlève en quelques mois plus d’un tiers de la population.

En 1355, l’armée du Prince Noir, fils du roi d’Angleterre, parcourt les terres entre Garonne et Méditerranée pillant au passage Castelnaudary, les bourgs de Carcassonne – Grèzes- mais échoue dans la tentative de s’emparer de la Cité , défendue par Thibault de Barbazan.

La plus terrible des famines est celle de 1374-1375.

L’Epoque Moderne des XVI, XVII, XVIIIème siècles

En 1539, l’ordonnance de Villers-Cotterêts impose l’usage de la langue française dans tous les actes officiels en remplacement du latin, c’est un coup sévère contre la langue d’Oc.

La Noblesse, l’Eglise et la bourgeoisie locale sont représentées aux Etats du Languedoc.

La terre audoise subit à plusieurs reprises les attaques des espagnols; aux combats engendrés par les rivalités entre les états voisins , succèdent les guerres de religions.

1579 : En mars, la reine Catherine de Médicis venait de Prouilhe et se rendait à Carcassonne où elle passa 5 jours; elle faisait visiter le royaume à son fils Charles IX, alors âgé de 10 ans. Ils s’arrêtent à Grèzes, passent la nuit au château : Catherine de Médicis aurait offert à l’église, les 2 lustres qui illuminent le choeur. A Grèzes, la Reine reçoit une délégation des Consuls de Carcassonne avec à sa tête François de Gach, second consul, choisi de préférence à Antoine de Bellissent, Seigneur de Malves et Viguier de Carcassonne . Ils sont venus à sa rencontre pour la complimenter et se joindre à son cortège pour l’entrée dans la ville basse.

La visite de la Reine reste marquée car la publication de ses articles sur la Conférence de la paix de Nérac fait quelques remous dans le coin, et le traité que signa le Roi donne naissance aux premiers troubles entre catholiques et huguenots en pays d’Aude.

1598 : l’Edit de Nantes promulgué par Henri IV ramène la paix en Languedoc.

Aux XVII ème et XVIII ème siècles

L’ Industrie drapière est en plein essor dans notre région : 2 foires annuelles, l’une aux Rameaux, l’autre à Toussaint, attirent des marchands venus parfois de très loin.

Les bourgeois enrichis par le négoce et par l’industrie, supportent mal la domination des Seigneurs auxquels ils arrachent liberté et privilèges inscrits dans des Chartes.

Des Consuls, choisis au sein des grandes familles, sont associés aux Seigneurs dans le gouvernent de la ville; ainsi à Grèzes le Consul du Til ou Pinaud et à Herminis le Consul de Bellissent.(voir chapitre armoiries).

Au siècle suivant, l’évolution économique connait d’importantes transformations tout près de nous: l’industrie drapière , déjà ancienne, devient plus prospère avec les manufactures de la Trivalle à Carcassonne, de Pennautier, des Saptes à Conques.

Au XVIIIè siècle Carcassonne est le premier centre drapier du bas -Languedoc; le transport de ces marchandises est facilité par l’ouverture en 1681 du Canal du Languedoc, ouvrage conçu par Pierre Paul Riquet et qui, pendant longtemps , est la plus belle voie d’eau artificielle réalisé dans le monde : elle permet d’acheminer vers le port de Sète , les draps, les céréales du lauragais, et dans l’autre sens , remontent du sel, de l’huile, des vins . (Voir chapitre canal du Midi).

L’essor économique est accompagné d’une augmentation de la population désormais mieux connue grâce aux registres de catholicité tenus par les curés.

Grèzes et Herminis sont en grande majorité composés de paysans, métayers ou journaliers.

Les plus riches, les laboureurs, savent lire et écrire, ils constituent les notables de la communauté : c’est souvent parmi eux que sont désignés les Consuls qui les représentent auprès du Seigneur et de l’Eglise.

L’époque Contemporaine

Débute en 1789 : le prieur de Grèzes entre dans l’Assemblée Générale des trois ordres de la Sénéchaussée de Carcassonne pour l’élection des États Généraux.

Louis XVI réunit les Etats Généraux à Versailles pour résoudre la crise financière dans laquelle est plongée la monarchie.

Les sénéchaussées de Carcassonne, Limoux, Castelnaudary envoient des députés de la Noblesse, du Clergé, et du Tiers Etat; l’AUDE est créée le 20 janvier 1790.

Un seul évêché est maintenu à Carcassonne.

La suppression des droits féodaux et la vente des biens nationaux confisqués au clergé renforcent la bourgeoisie et la paysannerie, soucieuses de préserver ce que la révolution leur a apporté.

1793 : le peintre Jacques Gamelin, attaché à l’état major du général Dugommier exécute beaucoup de peintures retraçant des scènes de combat,(Les tableaux de notre église auraient été effectués par l’école de Gamelin, voir l’onglet église).

1799 : Coup d’état de Napoléon Bonaparte, et la guerre qui ne cesse qu’en 1815 au grand soulagement de la population.

1816 : les royalistes dans l’ Aude pourchassent les partisans de l’empire: c’est la  » Terreur Blanche ».

Dans l’Aude, comme dans toute la France, la vie politique évolue avec la création des écoles communales, loi du ministre Guizot, en 1833.

Des audois comme Barbès, Omer Sarraut, Félix Aldy, Ernest Ferroul, ont une solide implantation dans le département.

Du XIX ème siècle à nos jours

Les transformations économiques et sociales, dues à la révolution industrielle, touchent profondément notre département : Le réseau de chemin de fer du midi rompt l’isolement de nos campagnes audoises, haute vallée surtout et Chalabre, mais le plus notoire est l’accroissement toujours plus grandissant de la vigne , maintenant que l’on sait combattre l’oïdium par le soufre, que l’on remplace par des cépages américains plus résistants au phylloxéra.

L’essor de la viticulture entraîne un déplacement de la main d’œuvre de l’industrie vers l’agriculture , désormais l’existence d’une grande partie de la population audoise, grossie par une forte immigration, est liée à la récolte et aux prix du vin. La chute des cours en 1907, agite tout le midi viticole et notre hameau, comme tout le milieu viticole est durement secoué.

La mobilisation de la guerre 14-18, voit nos concitoyens mobilisés , en général dans l’infanterie, particulièrement exposés lors des combats; 25% périssent au front. (Voir l’onglet Monument).

Le visage d’entre les deux guerres montre de petits exploitants agricoles très attachés à leur propriété.

La Seconde Guerre Mondiale

Voit l’occupation par les troupes allemandes de notre hameau ; comme dans le département, et en France .

Le Service du Travail Obligatoire, créé en 1943, qui permet à l’occupant d’envoyer des hommes travailler en Allemagne; ceux qui peuvent y échapper rejoignent souvent la résistance et les maquis de l’armée secrète ou des francs tireurs partisans.

L’occupation par les troupes allemandes, soutenues par les partisans de la collaboration, et les restrictions alimentaires, provoquent une montée de mécontentement.

En 1944, sous le commandement unique de Jean Bringer, au mois d’août, notre département est libéré.

Comme pour toutes guerres, mais particulièrement pour celle-ci, notre hameau a souffert et a été meurtri.

L’Essor Économique

Il connaît de nouvelles difficultés avec la viticulture : le vignoble accuse une surproduction , concurrence liée aux vins d’importation.

La naissance du marché commun en 1957, oblige les viticulteurs à faire face, à se défendre, et les conduit à la violence, on se souvient de 1976 ,la fusillade meurtrière de Montredon et de 1984 avec ses manifestations destructrices.

Notre paysage a changé , nous n’avons plus autant de vignes autour de nous. Des cultures nouvelles telles que celles du tournesol, du soja , du blé dur, du maïs ont pris sa place; de nouveaux cépages aussi nous donnent un vin de haute qualité !

Le tourisme vert nous promet un nouvel essor dans notre économie locale: au regard des gîtes qui sont déjà ouverts et dont l’offre n’arrive pas à satisfaire la demande.

L’immobilier locatif , dû à la proximité des zones artisanales et industrielles de Carcassonne qui s’étendent vers l’ouest, n’arrive pas à faire face à la demande.

 

Le Blason de Grezes

Il s’agit aussi d’un écu moderne de par sa forme.

Les recherches ont fait découvrir le blason de Grèzes dans l’ armorial des Consuls de Carcassonne et au nom – du Thil – peut-être ceci est l’explication du chemin du Til , il est pourtant regrettable de ne pouvoir donner d’ autres informations.

Une différence cependant, l’étoile et les croissants sont inversés Alors que les armoiries du Consul Pinaud sont exactement les mêmes que celles de Grèzes ; pourquoi Pinaud?

Pas d’explication à ce jour.

Le Blason d’Herminis

Il s’agit d’un écu moderne.

D’azur à trois bourdons de pèlerin en pal d’argent et au chef cousu de gueules, chargé de trois coquilles d’or qui est de Bellissens . (A noter que Camps sur Agly possède le même blason.)

Nous savons que de 1697 à 1825 la famille de Bellissens fut Seigneur d’Herminis avec Henri en 1697, auquel succéda Antoine en 1747, la terre d’Herminis fut vendue en 1825 par le Commandeur de Bellissens à Mademoiselle Gout .

D’après les études effectuées sur l’art héraldique , dans son blason , la famille De Bellissens aurait exprimé par

  • L’or des coquilles : la foi, la force, la richesse, mais aussi la puissance, l’autorité.
  • Le chef cousu de gueules exprime la charité , la générosité, la hardiesse.
  • Le bas de couleur azur exprime justice, loyauté, tempérance
  • Les 3 bourdons de pèlerin en argent prouvent l’espérance, la pureté de vie et, connaissant le passage des pèlerins sur le chemin de St Jacques de Compostelle, (La Madeleine à Pezens) , le Seigneur de Bellissens a peut-être exprimé sa foi de pèlerin sur son blason.

Le monument aux morts

Lors de la Fête de St Saturnin, les habitants viennent honorer les « Morts pour la France », dont les noms sont inscrits sur un monument érigé en 1920, sur un terrain qui appartenait à Mr Emile FAGES,mais également sur une plaque de marbre placée en l’église.
Elie AGAR
François BARRIERE
Prosper BASSOUA
Elie BOURNIQUEL
Jean BOURNIQUEL
Jules BOURGUES
Pierre CARRIERE
Jacques CHARRIE
Paul CLERGUE
Edouard DELMAS
Louis FALANDRY
Jean FALCOU
Auguste GARRIGUES
Jean PRADES
Pierre GAUBERT
Gaston GERMAIN
Henri IZARD
Etienne JACQUET
Paul JORDY
Raphaël LAFFON
Jean OURLIAC
Pierre ROUQUET
Pierre SANS
François VIEU
Jacques VIDAL
Joseph VIDAL
Jean VIDAL

Un moulin disparu à Grèzes?

Sur un plan de 1714, on aperçoit un moulin à vent, maison et matte que dirige Bernard Avar, meunier,peut-être un des premiers moulins construits à Grèzes.

Aujourd’hui, il ne reste plus rien du moulin que la famille Fages possédait pour produire la farine destinée aux gens du Hameau.Des recherches furent faites, mais il est très difficile de trouver son origine et la fin de son activité.

Sa destruction daterait de 1925, date de naissance de Jean Fages, descendant direct.

D’après des ressources orales anciennes, il comprenait un toit en planches et une meule.

Les derniers meuniers connus sont :
Jean François né en 1840,
Arnaud né le 29 Août 1869, décédé le 22 Octobre 1941.
ADA.1FI 894, 1er plan F39 (1714)

Remerciements à M André Fages.